L’autoconsommation solaire consiste à consommer sur place l’électricité produite par une installation photovoltaïque installée sur le toit de sa maison ou de son entreprise. Cela permet de diminuer sa facture d’électricité en valorisant l’énergie solaire soi-même.
Plan de l'article
Quels sont les avantages de l’autoconsommation ?
L’autoconsommation solaire présente de nombreux avantages :
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- Économiser sur sa facture d’électricité en valorisant soi-même l’énergie solaire produite.
- Diminuer son empreinte carbone en favorisant les énergies renouvelables.
- Bénéficier des aides à l’installation comme le crédit d’impôt pour la transition énergétique.
- Augmenter la valeur de son logement ou entreprise grâce aux équipements solaires.
- Maintenir des prix de l’électricité stables en étant moins dépendant des tarifs du marché.
- Produire sa propre énergie et gagner en autonomie énergétique.
En vous adressant à des professionnels comme Photo Energie, vous bénéficierez de conseils avisés. Ils vous aideront à choisir la solution optimale pour réduire votre consommation d’électricité.
Comment devenir autoconsommateur ?
L’autoconsommation photovoltaïque apparaît comme une démarche durable et économiquement viable, que ce soit pour les particuliers ou le monde professionnel. Devenir autoconsommateur d’énergie solaire nécessite quelques démarches préalables. Il faut évaluer sa consommation annuelle en électricité afin de dimensionner au plus juste l’installation photovoltaïque.
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Un installateur certifié RGE devra ensuite être mandaté pour assurer le montage professionnel des panneaux et le raccordement au réseau électrique domestique, dans le respect des normes en vigueur.
Un contrat d’injection sur le réseau public de distribution devra également être souscrit pour valoriser les éventuelles productions excédentaires. Par ailleurs, un dispositif de comptage spécifique permettra de distinguer l’électricité autoconsommée de celle injectée.
Pour les ménages ou les entreprises souhaitant accroître leur autonomie énergétique, une solution complémentaire réside dans l’installation d’un système de stockage par batteries.
Quels sont les aspects réglementaires de l’autoconsommation ?
Sur le plan législatif, la loi relative à la transition énergétique pour la croissance verte de 2015 a joué un rôle de précurseur en posant les bases du développement des énergies renouvelables en France.
L’arrêté du 27 septembre 2017 est venu préciser le cadre propre à l’autoconsommation photovoltaïque individuelle et collective. Il définit avec précision les modalités techniques d’installation, les règles de compensation et d’injection des surplus d’électricité sur le réseau public de distribution.
La souscription d’un contrat de raccordement auprès de l’opérateur réseau Enedis est également requise pour pouvoir injecter et soutirer de l’énergie. Selon la puissance installée, il convient de déposer préalablement une déclaration de travaux ou une demande de permis de construire en mairie. Des normes électriques comme la NF C 15-100 encadrent, par ailleurs, les installations de production décentralisée pour des raisons de sécurité et de conformité.
Quelles sont les solutions de stockage disponibles ?
Pour encore plus d’autonomie énergétique, l’autoconsommateur peut opter pour des batteries de stockage. Les principales technologies disponibles sont :
- Les batteries lithium-ion, les plus performantes, mais onéreuses.
- Les batteries au plomb classiques, bien moins chères, mais moins denses en énergie.
- Les batteries rédox vanadium de nouvelle génération, très sûres et stables dans le temps.
Leur installation nécessite un onduleur bidirectionnel pour recharger les batteries avec le surplus solaire ou le réseau. Cela permet de lisser la consommation sur 24 h et de maximiser l’autoconsommation, même lors de petites coupures réseau. Les aides à l’installation des batteries incitent de plus en plus les particuliers ou entreprises à opter pour des solutions combinant les panneaux solaires et le stockage.
Quel dimensionnement pour mon installation ?
Avant toute chose, il est primordial d’analyser avec précision sa consommation électrique réelle sur une année complète, à l’aide des relevés détaillés des factures. Il s’agira d’identifier les appareils les plus énergivores comme le chauffe-eau ou la climatisation, ainsi que leur temps d’utilisation journalier et saisonnier.
Des simulateurs en ligne permettent ensuite d’estimer la production solaire théorique selon l’ensoleillement local. Sur cette base, il conviendra de pré-dimensionner la puissance crête des panneaux en fonction des surfaces de toiture disponibles et de leur orientation. L’objectif est de couvrir entre 30 et 50 % des besoins hiver et été, tout en intégrant éventuellement une marge de sécurité supplémentaire.
Quelle maintenance et quel suivi pour mon installation ?
Pour optimiser les performances d’une installation photovoltaïque dans le temps, il est essentiel d’assurer son entretien et son suivi régulier. Il est recommandé de souscrire un contrat de maintenance annuel avec le professionnel installateur. Celui-ci effectuera une visite technique complète afin de vérifier l’état et le bon fonctionnement de chaque composant.
Le nettoyage au moins une fois par an des panneaux solaires, souvent confrontés aux salissures environnantes, permet de maintenir leur rendement énergétique optimal.
Les onduleurs ont généralement une durée de vie d’une dizaine d’années. Un remplacement préventif s’avère judicieux. De même, les batteries de stockage doivent être changées tous les 5 à 10 ans.
Le suivi de la production et de l’autoconsommation via les compteurs communicants ou une interface en ligne facilite la détection précoce d’éventuelles baisses de performances.