La SCI ou Immobilier Civil Society est administrée par un gestionnaire (ou plusieurs sans exigences maximales) qui peuvent ou non être associés (un tiers professionnel de l’immobilier), et une personne physique ou morale. Il représente le SCI dans tous les actes à l’égard de tiers. À ce titre, il signe les actes au nom et au nom du SCI, et l’engage à l’égard de tiers par des actes relevant de l’objet social. Si le gérant est également associé, il peut être minoritaire ou majoritaire, selon les actions détenues dans le SCI. Dans ce dernier cas, les pouvoirs du gestionnaire et ses droits sont plus larges. Les détails.
Plan de l'article
Responsable minoritaire ou majoritaire d’un SCI : qu’est-ce que cela change ?
Un gestionnaire a la majorité lorsqu’il détient 50 % des droits de vote dans le SCI plus une voix , y compris ceux de son conjoint ou conjoint et des enfants mineurs. À l’inverse, un gérant qui détient 50 % des actions est appelé gestionnaire égalitaire et est considéré comme un minorité. Un dirigeant majoritaire a plus de pouvoirs qu’un chef minoritaire, bien sûr. En outre, les lois sociales et fiscales sont également différentes.
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Les enjeux
En principe, les pouvoirs du gérant sont limités par les statuts . Ainsi, un dirigeant minoritaire ne peut pas agir au-delà de l’objet social sans engager sa responsabilité personnelle. Ainsi, il ne peut prendre de décision sans consulter des partenaires et obtenir une majorité simple. Ce n’est pas le cas du leader majoritaire, qui peut prendre seul des décisions importantes, y compris la modification des statuts à condition qu’il détienne plus de 75 % des actions. En effet, selon les statuts de la SCI, toute décision entraîchant une modification statutaire doit être prise à l’assemblée générale et adoptée par 50% de la voix.
En outre, un dirigeant minoritaire peut être révoqué par décision de l’assemblée générale. Ce n’est pas le cas de l’agent majoritaire, qui ne peut être congédié que sur la décision du greffe du tribunal de commerce à la demande des partenaires pour cause juste et légitime, puisqu’il participe au vote.
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Cas particulier : cogestion
En cas de cointendance, chacun des gérants est majoritaire si le total des actions détenues atteint 50% des droits de vote plus une voix . Par exemple, A et B sont gestionnaires d’un ICS, A a des droits de vote de 45 % et B 5 %. Les deux possèdent 50 % des actions plus 2 voix. Par conséquent, ils sont tous les deux gestionnaires majoritaires.
Responsabilité
En règle générale, le gestionnaire est responsable en cas d’absence de gestion causant un préjudice au SCI , importe son statut (minorité ou majorité). Dans SCI, il n’y a pas de responsabilité limitée, que vous soyez une majorité, une minorité ou un gérant égalitaire, vous n’avez pas de responsabilité limitée comme dans le cas d’une LLC.
Le statut d’un dirigeant minoritaire ou majoritaire a une grande influence sur la protection sociale du gestionnaire. En principe, le gestionnaire majoritaire d’un SCI qui reçoit une rémunération est considéré comme un travailleur indépendant ou TNS, au même titre que les entrepreneurs individuels. Ainsi, elle est couverte par la protection sociale des indépendants depuis janvier 2018. D’autre part, le chef minoritaire jouit d’un statut social semblable à celui de l’employé, ce qui lui donne droit à un contrat de travail conventionnel et à une masse salariale comme tout membre du SCI. Cependant, le chef de la minorité peut également être employé dans l’ICS. Dans ce cas, il reçoit le salaire d’un employé en plus de son salaire en tant que gestionnaire de SCI.
Selon la loi, le régime fiscal du gestionnaire — quel que soit son statut — dépend de la catégorie dans laquelle la société est imposée.
Ainsi, lorsque le SCI relève de l’impôt sur les sociétés ou de l’IS, la rémunération du gestionnaire est imposée dans la catégorie des traitements et salaires, indépendamment de son statut. Cette rémunération est imposée sur la base de la déclaration d’impôt du gestionnaire.
D’ autre part, si le SCI est soumis à l’impôt sur le revenu ou à l’IR, la rémunération du gestionnaire de SCI, quel que soit son statut social, est imposée dans la catégorie BIC ou Profits industriels et commerciaux ou BCN ou Bénéfices non commerciaux en fonction des activités du SCI.
Dans le cas d’un dirigeant minoritaire, s’il ne reçoit pas de rémunération, il ne paie pas de cotisations sociales . Ce n’est pas le cas de l’agent majoritaire qui doit verser des cotisations calculées sur la base d’un montant forfaitaire au début des activités, même s’il n’est pas payé. En outre, il est redevable des contributions dues sur une partie des dividendes reçus.
En ce qui concerne la retraite complémentaire, le fonctionnaire minoritaire est tenu de cotiser au régime de pension complémentaire des gestionnaires, et le gestionnaire majoritaire au régime complémentaire pour les travailleurs indépendants.
Assurance-chômage
Un dirigeant minoritaire titulaire d’un contrat de travail et dont la relation de subordination légale avec le SCI est reconnue par Pôle emploi peut dépendre du régime classique d’assurance chômage. Par contre, le gestionnaire majoritaire n’a pas droit à la couverture sociale des prestations de chômage.
Alors, chef minoritaire ou majoritaire ?
Les deux lois ont chacune ses avantages et ses inconvénients : salaires et salaires, allocations de chômage, etc. Du point de vue social et fiscal, le dirigeant minoritaire a plus d’avantages que le chef majoritaire. D’un autre côté, elle n’a aucun contrôle sur l’IBS. En outre, elle reçoit moins de dividendes en cas de revente de l’ICC.