Quels sont les objectifs de l’isolation thermique ?

2468

L’isolation thermique est devenue indispensable de nos jours. Chaque année, des millions d’européens se font rénover leurs murs, améliorer leurs combles, entretenir leurs portes et fenêtres ou bien réhabiliter leurs toitures.

Tout cela afin de stabiliser du mieux que possible la température dans son chez-soi. Ainsi, on bénéficie d’un confort thermique lors des variations climatiques.

A lire en complément : Isolation : quelle partie de la maison privilégier ?

À titre de rappel, l’isolation est la limitation du transfert de chaleur ou de fraîcheur entre une zone froide et une zone chaude. Mise à part ces brèves descriptions, en quoi consiste réellement ce processus d’isolation ?

Diminution de l’empreinte carbone

A lire aussi : Une touche d'élégance pour votre espace extérieur : la terrasse en pierre

L’isolation thermique est avant tout respectueuse de l’environnement. De par ces caractéristiques, elle permet de se mettre au chaud ou bien au frais de façon naturelle.

Ainsi, elle incite à l’usage de l’énergie naturelle et réduit l’usage d’appareils polluants. Ce qui est bénéfique à l’environnement.

Étant donné qu’un tel phénomène diminue l’émission de CO2 dans l’atmosphère et prévient les désastres écologiques comme la pollution et le réchauffement climatique.

Par la même occasion, nous luttons contre la surconsommation énergétique et diminuons la quantité de micro-déchets éjectés dans l’air.

Réduction de la facture de chauffage et d’électricité

Le recours à l’isolation thermique réduit l’utilisation des appareils qui consomment le plus comme le chauffage, le climatiseur et les dispositifs électroménagers.

Ce qui est non seulement avantageux pour l’environnement mais aussi pour le portefeuille. Ce faisant, on diminue considérablement les charges sur la facture d’électricité.

Augmentation du confort

Limiter la chaleur ou bien la fraîcheur infiltrant notre chez-soi au cours des saisons plus chaudes est bon pour la santé.

Comme la température est maintenue grâce aux isolants appliqués sur les ponts thermiques, les occupants de la maison peuvent se mettre à l’aise, et cela tout au long de l’année et malgré les changements climatiques.

Le processus d’isolation est également bénéfique pour la santé. Ce mécanisme diminue les risques respiratoires et neuronaux comme l’asthme, la sinusite, le rhume ou bien la migraine.

Augmentation de la valeur d’un habitat

L’isolation thermique figure parmi les critères de sélection d’un bien immobilier sur le marché.

Ainsi, les habitats éco-énergétiques ont plus de chance d’être prisés que les autres maisons dont l’efficacité énergétique est médiocre.

Si nous voulons capter l’attention des acheteurs, il est indispensable de leur démontrer la performance énergétique de l’habitat, et cela par le biais de l’isolation thermique.

Pour ceux qui souhaitent faire long feu dans le domaine de l’immobilier mais dont l’habitat est médiocrement éco-énergétique, n’hésitez-pas à contacter les professionnels qualifiés de l’isolation thermique.

Ils sauront accroître la valeur marchande de votre bien en la rendant confortable au sens thermique et acoustique.

Éligibilité aux diverses subventions énergétiques

La mise en place de la rénovation énergétique, incluant l’isolation thermique permet d’acquérir quelques primes de la part de l’État.

Ce sont des sommes octroyées par les autorités à ceux qui tentent de réduire la consommation énergétique, en guise de récompense.

En France et dans les autres départements d’Outre-Mer, ces aides financières portent des noms distincts :

  • Ma Prime Rénov’ : c’est une subvention visant à aider les foyers aux revenus modestes. Elle peut être accordée sous forme de chèque ou en espèces. Pour en bénéficier, l’intéressé devra avoir un revenu au-dessous de 19 000 euros, s’il est célibataire et 25 000 s’il est pacsé. Le demandeur devra prouver son statut de propriétaire légitime de son domicile. Par ailleurs, sa maison devra être âgée de 15 ans au minimum. Si les travaux d’isolation sont en cours, le concerné devra engager un artisan agréé RGE.

  • Programme « Habiter mieux « de l’Anah : Il s’agit également d’une aide octroyée aux ménages à faibles revenus. Les conditions d’octroi sont pareilles à celles de Ma PrimeRénov’. Les sommes accordées peuvent s’élever jusqu’à plus de 30 000 euros, en fonction des travaux d’isolation effectués ainsi que du revenu mensuel du concerné.

  • Eco-PTZ : Connu sous le nom de Prêt à taux zéro, c’est un prêt accordé à ceux qui aspirent à améliorer l’efficacité énergétique de leurs maisons. Son montant varie de 10 000 à plus de 30 000 euros, selon le moyen financier du demandeur.

En outre, il est remboursable dans un délai de 10 à 15 ans. Par ailleurs, les conditions d’octroi de ce crédit sont les même que celles des subventions énoncées ci-dessus.

Amélioration de la qualité de l’air intérieur

En plus de réduire la consommation d’énergie et les émissions de gaz à effet de serre, l’isolation thermique peut aussi contribuer à une amélioration significative de la qualité de l’air intérieur. Effectivement, en limitant les infiltrations d’air extérieur non filtré dans le bâtiment, on peut réduire la quantité de polluants intérieurs tels que les allergènes, les particules fines ou encore le formaldéhyde.

Pour atteindre cet objectif, il est recommandé d’utiliser des matériaux isolants naturels et écologiques tels que la ouate de cellulose ou encore le liège expansé. Ces matériaux sont fabriqués à partir de matières premières renouvelables et ne contiennent pas de produits chimiques nocifs pour la santé.

Vous devez assurer une ventilation suffisante pour éviter les moisissures et autres agents pathogènes. Cette ventilation doit être contrôlée pour éviter une perte excessive d’énergie.

Certains équipements peuvent être installés pour améliorer encore davantage la qualité de l’air intérieur. Par exemple :
• Les purificateurs d’air : ils permettent de filtrer efficacement l’air ambiant en capturant tous types de polluants.
• Les humidificateurs/déshumidificateurs : ils servent respectivement à augmenter ou diminuer le taux d’humidité dans l’environnement selon les besoins.
• Les capteurs connectés : ces dispositifs permettent de mesurer en temps réel la qualité de l’air intérieur et d’ajuster automatiquement le système de ventilation pour maintenir un air sain.

L’isolation thermique ne se limite pas à une simple réduction des factures énergétiques. Elle peut aussi être utilisée comme moyen pour améliorer la santé des occupants du bâtiment en limitant les polluants intérieurs et en assurant un environnement sain et confortable.

Réduction des nuisances sonores extérieures

Une autre nuisance extérieure à laquelle l’isolation phonique peut remédier est le bruit. Effectivement, les bruits provenant de la rue peuvent être très dérangeants pour les occupants d’un bâtiment. Une isolation acoustique appropriée permettra une diminution significative du niveau sonore.

Il existe plusieurs solutions techniques pour améliorer l’isolation phonique des murs et des fenêtres. Par exemple :
• Les doubles vitrages isolants qui ont un pouvoir d’atténuation sonore plus important que les simples vitrages,
• Les panneaux isolants en mousse acoustique ou en laine minérale qui peuvent être installés dans les murs pour limiter la propagation du son,
• Les rideaux épais ou autres types de revêtements muraux absorbants qui atténuent aussi le bruit.

La performance acoustique d’une isolation phonique doit cependant tenir compte de plusieurs facteurs environnementaux tels que le type de construction, l’environnement sonore et même la topographie locale. Il est donc recommandé de faire appel à des professionnels qualifiés afin qu’ils puissent évaluer la situation spécifique et proposer une solution adaptée.

Bien que souvent associée à ses avantages économiques liés aux économies d’énergie, il ne faut pas négliger les nombreux autres bénéfices offerts par l’isolation phonique. La lutte contre le changement climatique impose aujourd’hui une prise en compte globale de ces différents aspects afin de tendre vers un objectif commun : la réduction de l’empreinte écologique des bâtiments.